De tous temps, l’Homme a toujours souhaité devenir un dieu créateur. Il a voulu créer la vie et de nouveaux êtres. C’est un défi qui a toujours fasciné les scientifiques et de nombreux progrès ont été faits dans ce sens. Cependant, il n’est pas possible d’affirmer ou non si la vie artificielle pourra un jour devenir une réalité comme le souhaitent les scientifiques. Par ailleurs, la vie artificielle est un vaste champ de recherches interdisciplinaires. Sont inclus, la biologie et l’informatique avec pour but, la création de dispositifs artificiels basés sur des systèmes vivants.
Histoire et origines
Les premiers signes de la vie artificielle remontent aux années 1940. Ce sont principalement des automates cellulaires nés du génie de John von Neumann, qui expliquent comment les cellules s’auto-répliquent. Ces travaux sont antérieurs à la découverte de l’ADN et des autres dispositifs génétiques actuels. Quelques huit ans plus tard, Alan Turing se lance dans la rédaction de son livre Intelligent Machinery. Il y évoque le concept d’une machine qui peut être dotée d’une intelligence. Un autre scientifique, John Conway présente en 1970 un système organisé qui deviendra le pionnier des dispositifs artificiels en la matière.
C’est le jeu de la vie qui offre une représentation en 2D et que constitue une matrice de cellules vivantes ou non. Ce système a connu des évolutions au fil des ans, jusqu’à atteindre une certaine stabilité. Cela a permis à Christopher Langton d’organiser en 1987, l’une des premières conférences dédiées à la vie artificielle.
Vie artificielle : ses caractéristiques
Il est assez facile de reconnaitre la vie artificielle par ses différentes caractéristiques. L’une des plus évidentes est son autonomie. Cependant, il n’existe pas encore un robot doté d’une autonomie complète :
- Energétique
- Fonctionnelle
- Etc.
Tout système de vie artificielle interagit toujours avec le système qui l’entoure. Il arrive souvent qu’il en ait une perception et puisse même le représenter. Tout cela conditionnera l’ensemble des actions du système de vie artificielle. Il existe également de nombreuses autres propriétés qui ne sont pas nécessaires, mais assez communes. Le système de vie artificielle n’est pas capable de s’auto-reproduire. L’exemple de la robotique est une belle illustration. La vie artificielle est capable de s’adapter, ce qui veut dire avoir une attitude définie pour une perception A pour un comportement prédéfini.
Contrairement à la vie, la vie artificielle ne constitue pas une unité. Un tel système peut par exemple comporter un grand nombre d’unités. L’ordinateur et le robot ont la possibilité de communiquer au moyen d’ondes, tout en étant déployés à plusieurs endroits. Même au sein de l’ordinateur, il n’existe aucune garantie que les octets forment un ensemble homogène. Il existe de nombreuses théories plus intéressantes les unes que les autres en ce qui concerne ce sujet.